Make every brushstroke counts !
Après la peinture très modelée d'hier, j'ai réalisé ce matin l'inverse, soit un portrait peint avec un nombre limité de touches ... pour un rendu très expressif !
Il y a en peinture une dimension que j'aime tout particulièrement, celle de la touche. On peut l'appeler aussi manière, style, écriture, brushstrokes, ou brushwork, Il s'agit de la façon d'appliquer la peinture sur le support.
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La touche fait partie de ces différences qui distinguent une peinture d'une photo. On parle d'écriture de l'artiste, la touche est au peintre ce que le style est à l'écrivain. Il s'agit d'une dimension subtile : celle-ci peut être protéiforme : absente, présente, discrète, marquée, subtile, grossière, opaque, transparente, fondue, brutale, etc.
Le conseil du jour :
Dans une peinture, tout ce qui est visible est important. Alors si la touche est présente, il s'agit de la soigner. Pour cela, il faut commencer par comprendre conscience de son importance et penser à chacune d'entre elles et aux relations entre elles, comme le fait le musicien avec les notes ou un calligraphe avec ses lettres. Toutes sont importantes et concourent à l'ensemble de la peinture.- Poser les touches sur le support et ne les laisser tranquille
- Un mélange sur la palette = 3 touches maximum
- Réfléchir avant de poser la touche (taille, sens, opacité, etc.)
- Varier les touches pour un aspect moins systématique
- Commencer par une brosse plus large et finir avec une brosse plus petite
>> A lire ! Les conseils précédents !
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