Un peu, beaucoup, passionnément

Le printemps,
30 x 20 cm
Huile sur papier


Peindre en plein air, c'est sentir le parfum des herbes, des bouses, c'est écouter le chant des oiseaux et des insectes, c'est sentir le souffle du vent ou la brûlure du soleil sur la peau, admirer la lumière illuminer les ocres, les verts ... c'est entrer en communion avec Dame nature, ressentir son spectacle sensoriel, propice à la création, à l'inspiration.


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J'ai peint cette petite composition fleurie ce matin en pensant aux merveilleux paysages de Klimt, que j'ai pu admirer l'été dernier à Vienne en Autriche.

Le spectateur lambda voit dans cette peinture des marguerites, mais le poète voit d'abord un motif qui se répète, un rythme, avec des variations subtiles, comparable aux meules peintes précédemment dans le Jura.
Il voit aussi une symphonie de verts, et un jeu de sombres/clairs qui orchestre la peinture.

Bref, pour l'artiste, le sujet est secondaire, avant le sens, il voit d'abord une abstraction (cerveau droit) :

Chacun conserve en mémoire le fameux mot d'ordre lancé en 1890 par le peintre alors âgé de vingt ans et inconnu : "Se rappeler qu'un tableau – avant d'être un cheval de bataille, une femme nue, ou une quelconque anecdote – est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées.
Maurice Denis



La plus belle de toutes les fleurs est la fleur de la liberté

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