La nuque féminine est un sujet très inspirant pour le peintre, quand le chignon est haut révélant cette partie délicate du corps d'ordinaire cachée... A l'atelier, on a coutume de dire qu'une nuque bien peinte doit donner au spectateur l'envie d'embrasser la peinture !
Cette pose a été inspirée par Etude pour Lilia de Carolus Duran, par certaines peintures de Borremans et par l'amour de la rousseur de Henner !
>> Retrouvez moi sur Facebook !
La réflexion du jour :
Un peintre doit considérer tout ce qu'il voit comme étant là entièrement pour son usage et son plaisir personnels. Or, comme le modèle qu'il copie si fidèlement n'a pas pour vocation d'être accroché à côté du tableau, puisque le tableau sera là, seul, il n'est d'aucun intérêt de savoir s'il s'agit d'une copie fidèle du modèle. C'est de ce que le tableau est en lui-même, de ce qui se trouve là sous le regard, que dépend entièrement son caractère convainquant ou non. Le modèle ne devrait remplir pour le peintre qu'une fonction très personnelle, celle de de lui fournir le point de départ de son excitation. Le tableau est tout ce à quoi il attache de l'importance, tout ce qu'il estime qu'il vaille la peine de conserver de son modèle, tout ce dont il l'investit. Si toutes les qualités qu'un peintre enlevait à son modèle pour les attribuer à son tableau étaient réellement retirées du modèle, personne ne pourrait être représenté deux fois en peinture.Lucien Freud
Helene Loeb par JJ Henner et Etude pour Lilia (1887) par C. Duran
>> La peinture à l'huile en 28 conseils !
L'inspiration du jour :
La philosophie du grand Rodin !
Bonjour Yann,
RépondreSupprimerLa nuque est apparentée au signe du Taureau avec le cou et la gorge. Chez les Chinois elle est symbole de beauté surtout si elle est fine et blanche comme ici. Les chignons sont des coiffures remarquables, rien de tel pour donner du port et de l'élégance encore faut-il que le cou soit long et le visage fin. Il ne faut surtout pas venir alourdir cette nuque avec un collier cela gâcherait tout l'effet.
Le vêtement me dérange un peu par sa forme et ses boutons. Un kimono aurait été du plus bel effet.
Autrefois les peintres avaient de la chance car les femmes portaient des tenues de toute beauté et le vêtement participait au tableau. aujourd'hui on ne peut guère aller plus loin que le visage.
sylvie
Bonjour Sylvie,
RépondreSupprimerMerci pour ces infos relatifs à la nuque féminine, partie du corps si sensuelle. Je suis d'accord avec ton constat sur l'élégance des vêtements d'antan. Cela dit, je pense comme Loomis, qu'il y a de la beauté partout, même à travers les modes vestimentaires contemporaines, du moment qu'il y a formes, couleurs et textures. Même principe pour la nature morte. Il faut savoir s'adapter à son époque et peindre sa beauté qui est en réalité à profusion.