Dans l'apprentissage artistique, il est important de dessiner non pas ce que l'on sait, mais ce que l'on voit.
Pour favoriser le visuel à l'intellectuel, un exercice intéressant est de dessiner un sujet sur un support sombre avec un crayon clair. On a plutôt l'habitude de dessiner l'inverse, soit sombre sur clair, or ici il s'agit là de dessiner les lumières.
Cette approche peut déstabiliser si l'on ne dessine pas avec l'hémisphère droit du cerveau, soit la partie qui gère l'espace. Faire l'abstraction du sujet est nécessaire pour réussir l'exercice au mieux.
Cette après midi, je me suis exercé à partir d'un portrait du fabuleux Rembrandt !
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L'article du jour :

Le partie visuelle (ou spatiale) du cerveau n'identifie pas des arbres, voitures, ou personnes, ce genre d'identification vient plus tard. Tout cela s'exécute automatiquement, nous en sommes à peine conscients. Lorsque vous faites un créneau, ou que que vous traversez une centre commercial noir de monde, vous utilisez cet outil. Sa tâche première est de vous guider à travers un espace en toute sécurité.
La partie analytique ou intellectuelle du cerveau traite l'information spatiale non pas comme des images visuelle mais comme des données. Lorsque vous identifiez les formes et que vous voyez des arbres, des voitures ou des personnes, vous faites fonctionner la partie intellectuelle du cerveau. C'est l'outil que l'on utilise pour toutes les activités conscientes de la vie. Mais lorsque vous utilisez cette partie du cerveau pour dessiner, les résultats sont désastreux. Il traduit d'abord l'information visuelle qu'il a reçu de la partie spatiale du cerveau en données, puis créé un symbole visuel simplifié représentant l'information.
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