Le ruisseau de Fléville (plein air) !

Ah le plein air ... ses coups de soleil traitres, ses moucherons qui viennent s'engluer dans la peinture, ses badauds qui ont une nièce qui fait aussi de la peinture, ce tube de bleu oublié dans la précipitation, ce vent glacial qui fait tomber la peinture sur la palette !
Peindre en plein air est super contraignant, mais quelles sensations ! Aujourd'hui, j'ai filé du côté de Fléville peindre ce petit ruisseau !


Dégrossissage !


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L'article du jour :

Extrait 1: La cote d'un artiste est en fonction des galeries où il est exposé. "Vous croyez qu'une œuvre de X ou de Y vaut 200 000 euros ? Non, c'est juste que le marchand qui la vend a une clientèle capable de dépenser une telle somme. Et comme les galeries chics ont de gros frais, ces frais se retrouvent dans l'objet à vendre."

Extrait 2 : Les artistes reprochent surtout aux institutions françaises leur dogmatisme anti-peinture. François Rouan est très sévère : "La caractéristique de l'élégance française qu'est le post-duchampisme est le mépris de la peinture, un mépris terrible". Clément Bagot résume ainsi la situation : aux US où, pendant 4 ans, il faisait de longs séjours, il voyait de la peinture, du dessin, de la sculpture : lorsqu'il rentrait en France, "il n'y avait plus que du conceptuel post-duchampien". Vidéo, photos numériques, installations. "Dans les années 1980, commente Claude Viallat, le conceptuel a pris le pouvoir. La plupart des directeurs d'écoles des Beaux-arts et des inspecteurs ont été formés par l'université au conceptuel. Si bien qu'on enseignait quasiment plus la peinture ni le dessin, la photographie et la vidéo avaient tout remplacé."
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L'Arnold du jour :

- Si tu rates le dessin, ça va chier !
- Gloup ..

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3 commentaires:

  1. Bonjour Yann,

    C'est tellement désolant de voir qu'une oeuvre n'est que spéculation, mais on n'achète pas un tableau comme on achète un sac à main.
    Tout ce vivier français du XIXe a été noyé dans la baignoire de Duchamps, quel gâchis.
    Je ne supporte pas du tout cette approche de l'art contemporain, c'est vulgaire au possible.
    Sylvie





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  2. Bonjour Yann,

    Il n'est pas aisé de peindre à l'extérieur mais je pense que l'on est au plus près de la vérité, celle de la nature qui se trompe jamais!!! On ressent mieux sa solitude (ou presque)
    A chaque technique ses inconvénients, en plein air les moucherons, les grains de sable, de pollen etc et en atelier les poils de chat!!!!

    J'aime bien l'atmosphère de ce petit ruisseau. Utilise tu un rectangle de cadrage pour tes compositions extérieures?
    sylvie

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  3. Salut Sylvie,

    La nature est une source inépuisable de sujets pour celui qui la regarde avec les yeux du poète.
    Le plein air, c'est être seul face à la nature, c'est la voir, c'est la sentir, c'est la respirer, c'est l'explorer, c'est l'aimer .. tout cela donne beaucoup de sensations sexy !

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