La clémentine du mardi !

Sur mon chevalet aujourd'hui une clémentine !

Clémentine, 13x18 cm, oil on gessoed card 

Le saviez-vous ?
Contrairement à la mandarine, la clémentine n'a pas de pépins.

La réflexion d'Ernest du jour :
Quoique la nature morte ne tienne pas la première place dans l'art de la peinture nous commençons nos conseils par ce genre que nous recommandons vivement aux commençants. Tous doivent peindre des natures mortes : c'est indispensable pour apprendre à exécuter, quel que soit le genre auquel on désire se consacrer exclusivement dans l'avenir.
La qualité indispensable dans la peinture des natures mortes, c'est l'exécution franche, hardie, brillante et facile; elle ne s’obtient qu'avec une grande pratique.
Certains grands peintres s'y sont spécialisés, et ont laissé des chefs d'oeuvre. Parmi les plus illustres, nous citerons d'abord Chardin, le célèbre peintre français, qui vécut de 1699 à 1779, et dont le musée du Louvre possède quelques beaux tableaux. Chardin a apporté dans l'art de peindre les natures mortes, une manière toute nouvelle et une personnalité incontestable. Il a osé simplifier ce qu'il voyait, résumant et synthétisant les détails pour ne se préoccuper que de l'ensemble. Aussi ses tableaux ont-ils cette enveloppe, ce relief, cet aspect de vérité, dont la peinture moderne a tant profité. Un des premiers, Chardin, a compris l'air ambiant; il circule dans ses toiles une atmosphère qui fait illusion; il semble qu'on peut passer la main entre les objets qu'il nous montre et le fond qui les entoure.

Ernest Hareux


L'humour du jour :


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