Les 3 raisons du jour :
Cette peinture a été réalisée dans le cadre d'un atelier de modèle vivant (pose unique de 2h30). Il s'agit avant tout d'un exercice dans le but de progresser. Les contraintes relatives à la séance de modèle sont lourdes et rendent l'exercice très formateur notamment pour 3 raisons :- Temps imparti : Quand on peint, 2h30 c'est très court. Choix du sujet, composition, construction, mélanges des couleurs, approfondissement, le temps imparti stresse à travailler plus efficacement.
- Sujet imposé : Les élèves ne choisissent ni le modèle, ni leur place, ni la pose : Quel sujet choisir ? et comment l'exploiter au mieux ? Voilà les 2 questions cruciales qu'il s'agit de se poser avant même de saisir une brosse.
- Travail d'après nature : Apprendre à peindre, c'est apprendre à résoudre les problèmes relatifs à la peinture. Quel sujet vais-je peindre ? Ai-je le le bon recul par rapport au sujet ? A quelle échelle vais-je travailler ? Le travail d'après nature pose plus de problèmes que celui d'après photos. Il est ainsi plus difficile et donc plus formateur. En outre, la complexité du travail d'après nature sensibilise l’œil de l'élève à l'ensemble des constituants de la peinture comme par exemple la composition, la lumière ou la température des couleurs.
Le peintre travaille avec son œil, son cerveau et sa main. Un artiste qui veut progresser doit travailler les 3 paramètres pour progresser. Mieux voir avec ses yeux, mieux décider avec son cerveau et mieux appliquer avec sa main. La séance de modèle vivant est de loin le meilleur exercice pour progresser en peinture et cela depuis 500 ans.
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Le selfie du jour :
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