Étude de pot, oil on paper
Le conseil du jour :
Les bonnes questions à se poser quand on cherche à reproduire une couleur. Ces questions nécessitent de bien connaitre sa palette ainsi que le pouvoir couvrant des couleurs :
- De quelle couleur s'agit-il ?
- Quelle est la dominante ? (cet orangé tire-il plus vers le rouge ou vers le jaune?)
- Est-ce une couleur plutôt chaude ou plutôt froide ? (température)
- Est-ce une couleur plutôt sombre ou plutôt lumineuse ? (valeur)
- Est-ce une couleur plutôt vive ou plutôt terne ? (saturation)
La couleur du jour : le bleu de Prusse par Ernest Hareux
Dans les ateliers, où la gaité est de tradition, on impose aux nouveaux certaines brimades, nullement dangereuses d'ailleurs, et souvent fort amusantes pour les spectateurs qui ont été, eux aussi, les acteurs obligés de ces plaisanteries à leur entrée à l'atelier.
Parmi les différentes charges que l'on fait subir aux nouveaux venus dans les ateliers de l'Ecole des Beaux-Arts, comme dans les ateliers particuliers; il y a une qui consiste à faire battre en duel sans danger 2 de ces victimes.
Les 2 champions ne devront être admis à l'atelier qu'après avoir subi l'épreuve de ce combat vraiment singulier.
Les combattants sont nus jusqu'à la ceinture et sont armés d'un appui-main tamponné d'une boule de chiffon, comme un fleuret moucheté. Chacun a près de lui une palette posée à terre, sur laquelle on a vidé un gros tube de bleu de Prusse, dans lequel on trempe la mouche de ce fleuret improvisé.
Les adversaires sont placés à la distance réglementaire d'un duel à l'épée, et, sur un signal du massier (on nomme ainsi celui qui organise l'atelier, paie les modèles et reçoit les cotisations des élèves), le combat commence; chaque fois qu'un combattant est touché par l'arme de son adversaire, il lui reste comme blessure, une touche de bleu de Prusse qui atteste que le coup a été reçu.
Peu à peu, les duellistes, excités par les cris d'enthousiasme de la galerie, s'échauffent; les coups se succèdent sans trève, et bientôt ils en en arrivent à négliger toute parade pour frapper uniquement sans se soucier des coups qu'ils reçoivent mutuellement. Alors commence une scène vraiment comique, le bleu de Prusse, dont une quantité grosse comme la tête d'une épingle, suffirait à peindre en beau bleu tout le torse de l'un des combattants, s'étale partout. Bientôt, on en vient au corps à corps.
C'est à pleine main, en prenant le bleu sur la palette, qu'on terrasse l'ennemi, en le couvrant de bleu et de ridicule. Car la figure n'est pas la partie la moins visée. La scène se termine dans la rue. Tout l'atelier escorte les victimes pour les mener au bain au grand étonnement des passants qui n'ont jamais vu de nègres de cette couleur.
La citation du jour :
La couleur est mon obsession quotidienne, ma joie et mon tourment.
Claude Monet
>> C'est décidé, je me mets au dailypainting !
>> Le matériel de peinture à l'huile !
>> Peindre avec méthode !
>> La peinture en 28 conseils !
Les bonnes questions à se poser quand on cherche à reproduire une couleur. Ces questions nécessitent de bien connaitre sa palette ainsi que le pouvoir couvrant des couleurs :
- De quelle couleur s'agit-il ?
- Quelle est la dominante ? (cet orangé tire-il plus vers le rouge ou vers le jaune?)
- Est-ce une couleur plutôt chaude ou plutôt froide ? (température)
- Est-ce une couleur plutôt sombre ou plutôt lumineuse ? (valeur)
- Est-ce une couleur plutôt vive ou plutôt terne ? (saturation)
La couleur du jour : le bleu de Prusse par Ernest Hareux
Dans les ateliers, où la gaité est de tradition, on impose aux nouveaux certaines brimades, nullement dangereuses d'ailleurs, et souvent fort amusantes pour les spectateurs qui ont été, eux aussi, les acteurs obligés de ces plaisanteries à leur entrée à l'atelier.
Parmi les différentes charges que l'on fait subir aux nouveaux venus dans les ateliers de l'Ecole des Beaux-Arts, comme dans les ateliers particuliers; il y a une qui consiste à faire battre en duel sans danger 2 de ces victimes.
Les 2 champions ne devront être admis à l'atelier qu'après avoir subi l'épreuve de ce combat vraiment singulier.
Les combattants sont nus jusqu'à la ceinture et sont armés d'un appui-main tamponné d'une boule de chiffon, comme un fleuret moucheté. Chacun a près de lui une palette posée à terre, sur laquelle on a vidé un gros tube de bleu de Prusse, dans lequel on trempe la mouche de ce fleuret improvisé.
Les adversaires sont placés à la distance réglementaire d'un duel à l'épée, et, sur un signal du massier (on nomme ainsi celui qui organise l'atelier, paie les modèles et reçoit les cotisations des élèves), le combat commence; chaque fois qu'un combattant est touché par l'arme de son adversaire, il lui reste comme blessure, une touche de bleu de Prusse qui atteste que le coup a été reçu.
Peu à peu, les duellistes, excités par les cris d'enthousiasme de la galerie, s'échauffent; les coups se succèdent sans trève, et bientôt ils en en arrivent à négliger toute parade pour frapper uniquement sans se soucier des coups qu'ils reçoivent mutuellement. Alors commence une scène vraiment comique, le bleu de Prusse, dont une quantité grosse comme la tête d'une épingle, suffirait à peindre en beau bleu tout le torse de l'un des combattants, s'étale partout. Bientôt, on en vient au corps à corps.
C'est à pleine main, en prenant le bleu sur la palette, qu'on terrasse l'ennemi, en le couvrant de bleu et de ridicule. Car la figure n'est pas la partie la moins visée. La scène se termine dans la rue. Tout l'atelier escorte les victimes pour les mener au bain au grand étonnement des passants qui n'ont jamais vu de nègres de cette couleur.
La citation du jour :
La couleur est mon obsession quotidienne, ma joie et mon tourment.
Claude Monet
>> C'est décidé, je me mets au dailypainting !
>> Le matériel de peinture à l'huile !
>> Peindre avec méthode !
>> La peinture en 28 conseils !