- Travailler les grandes masses puis les détails
- Peindre de l'arrière-plan à l'avant-plan
- Peindre le sombre puis le clair
Toutefois, il est tout à fait possible de peindre en plusieurs séances.
Pour cela il s'agit de travailler une zone par séance et de la finaliser (photo 1) Lors de la séance suivante, prendre soin de mouiller légèrement les zones de reprises avec du médium pour éviter les embus et pour assurer une bonne adhérence de la nouvelle couche de peinture.
Les zones de reprise seront peintes mouillé sur sec. Comme il est impossible de fondre une couche mouillée avec une couche sèche, faire attention de fondre tout ce qui a besoin de l'être pendant que la peinture est fraiche.
De l'embu par Ernest Hareux :
Quand on a travaillé quelques temps sur une étude et qu'on a recommencé plusieurs fois des parties mal venues à l'exécution, il se produit un effet très désagréable, qu'on appelle l'embu.
La couleur grasse, souple, brillante au moment où elle est employée, devient dès le lendemain maigre, sèche et terne.
Les parties les plus foncées et les ombres deviennent grises; l'étude perd tout effet, les noirs deviennent gris et les lumières perdent leur éclat.
L'embu est un des grands désagréments de la peinture et il est presque impossible de l'éviter.
L'embu provient du dessous qui, n'étant pas assez sec, absorbe tous les liquides contenus dans la couleur que l'on vient remettre sur une ébauche trop récente.
Pour remédier à cet inconvénient, il s'agit de frotter légèrement les parties embues (sèches) avec une brosse bien propre, humectée d'huile de lin, en ayant soin de laisser sur la peinture le moins d'huile possible.
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La peinture point par point : les détails, l'inspiration, progresser en dessin, la couleur, la copie, la facture, l'aspect, l'enveloppe, blaireauter, progresser, l'étude
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