Après Trump, Raoult, Zemmour, Dieudonné, la série des Infréquentables continue avec le portrait du ministre de la justice et avocat, Eric Dupont Moretti, peint à la gouache.
La gouache est une technique picturale formidable. Moins lourde que la peinture à l'huile (moins de manipulations), la gouache donne un résultat rapide et est particulièrement adaptée au carnet de croquis.
Les commentaires du jour :
Publier cette peinture au sujet clivant sur les réseaux sociaux est à chaque fois intéressant.
Peut-on apprécier le portrait d'une personne que l'on déteste ?
Peut-on apprécier le portrait d'une personne que l'on déteste ?
La majorité des followers reçoit le portrait avec enthousiasme :
- Très beau travail comme d’habitude !
- Superbe et un personnage qui n a pas sa langue dans la poche
- Ouah !! Très ressemblant
…
Mais il y a parfois des personnes (peu nombreuses heureusement) qui le rejettent.
- Adieu l ami, je t aimais bien
Ce type de réaction est navrant. Il y aurait des sujets que l'on peu traiter et d'autres non. Ceux qui pointent du doigt l'intolérance sont parfois les plus intolérants. Vive la liberté d'expression ...
Et puis certains commentaires font réfléchir comme celui-ci :
- Le modèle personnellement ne m’inspire pas ….artistiquement parlant
Ma réponse :
Je pense qu'un artiste doit s'ouvrir l'esprit. Pour plus de créativité, pour évoluer. Peindre de tout permet d'enrichir sa pratique. Il faut manger toutes les cuisines pour développer le sens du goût.
"Apprends à peindre pour tout peindre" disait Sargent.
Le sujet ne fait pas l'œuvre. Je pense qu'on peut faire un magnifique portrait d'un épouvantable salopard. A l'inverse, un joli sujet peut être peint de façon épouvantablement kitch.
Chaque sujet a un potentiel. A l'artiste de bien savoir l'exploiter.
Au cinéma ou en littérature, les horreurs de la vie peuvent être à l'origine d'histoires captivantes. Même principe avec l'artiste peintre qui peint des histoires visuelles.
Chaque sujet a un potentiel. A l'artiste de bien savoir l'exploiter.
Au cinéma ou en littérature, les horreurs de la vie peuvent être à l'origine d'histoires captivantes. Même principe avec l'artiste peintre qui peint des histoires visuelles.
On aime spontanément les choses auxquelles on s'identifie. C'est naturel, primitif. Apprécier les choses qui ne nous ressemblent pas nécessite une ouverture d'esprit, soit un apprentissage.
Quel est le plus diabolique ?
Le portrait est exigent en dessin ! Ne sauter pas les étapes et commencer par traiter le portrait en dessin Avant la peinture !
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